Un film policier qui finit par ressembler à un bon vieux Les Ripoux, où Keanu Reeves (légèrement empâté) et ses méthodes musclées pas très réglementaires se retrouvent confrontées à un vaste système parallèle au sein la police de Los Angeles, rempli de corrompus prêts à tout pour protéger leur business. Forcément cela attire les soupçons des affaires internes, dirigées par Hugh « Dr House » Laurie.
Car Au bout de la nuit (formidable traduction du titre original Street Kings…) fait partie de ses films qui comblent leurs seconds rôles en allant piocher chez les acteurs de séries (un peu comme Hitman). Outre Hugh Laurie donc, on trouve donc Amaury Nolasco (« Sucre » dans Prison Break) et John Corbett (Aidan dans Sex & The City) pour les plus notables. Et puis bien sûr Forest Whitaker en supérieur hiérarchique protecteur de toute sa fine équipe.
Mais en-dehors de ce casting il faut noter que le film est l’adaptation d’un roman de James Ellroy et là je suis un peu déçu, car c’est un auteur que j’adore, déjà à l’origine du brillant L.A. Confidential ce qui constitue le problème principal d’Au bout de la nuit : un peu trop de similitudes dans l’histoire. Ellroy se répète un peu et ce n’est donc pas son meilleur roman. A choisir donc, on se tournera vers le film culte de Curtis Hanson.
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