Bruce Timm continue son petit bonhomme de chemin, en additionnant les réussites, et les films sur l’homme à la chauve souris. Sauf qu’ici il s’entoure de l’artiste qui avait imaginé l’histoire originelle (Judd Winick), celle d’un Batman confronté à son plus vieil ennemi.. et son plus vieil ami. Un retour traumatisant, pour une saga culte sur le papier.
Tout va bien à Gotham, sauf qu’un nouveau Caid est en ville, le Red Hood. Déterminé à prendre la première place du roi du crime, et autres méfaits, il élimine inlassablement tous ses opposants. Ce qui attire fatalement l’attention du détective capé, Batman lui-même, qui va se retrouver en face d’un adversaire entraîné et qui le connaît très bien. Une épreuve de plus pour notre héros favori, au milieu de figures bien connues comme le Joker, Ra’s al Ghul, Nightwing, Commissaire Gordon, Robin…
A la barre, on retrouve des vétérans, de Timm à Brandon Vietti (Doomsday, The Brave & The Bold), associés à Winick qui adapte son propre comics, on est servi. Sombre et rythmé, le récit ne se laisse pas embourber et offre à Batman (et ses condisciples) de quoi s’occuper, face à un adversaire neuf et bien armé. En cela, le Red Hood se révèle être plus un mercenaire, travaillant relativement seul, et non un roi du crime comme la plupart des ennemis du Justicier. On comprendra qu’il y a là une quête personnelle, qui va révéler comme toujours les sombres côtés de la vie de Gotham.. Avec une introduction qui en dit plus qu’elle n’en veut (mais mythologique pour les fans), ce Red Hood est un pur divertissement adapté pour l’oeil expert, et un nouveau chapitre qui séduira autant les connaisseurs que les nouveaux arrivés. Un produit calibré pour tous, donc.
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