Il est des films qui sont beaucoup plus que des bonnes surprises. Et pourtant, le doute était permis. Mais La Planète Des Singes : Les Origines est le brillant préquel d’une saga culte (malmenée en 2001 — dix ans déjà — par Tim Burton). A cette époque tout se passe bien chez nous : les humains dominent parfaitement la Terre, leur seul « tort » est de chercher un remède contre la maladie d’Alzheimer en faisant des expérimentations sur des singes. Des singes qui, dans la Nature, sont maltraités par l’Homme, entre la chasse, la détention, la captivité, les brimades… bref, de quoi entretenir une certaine rancune qu’il ne faudrait pas déclencher en les rendant plus intelligents. Et pourtant…
Tout part d’un chimpanzé plus doué que les autres, vraiment plus doué. Et comme le dit le proverbe de ce formidable penseur qu’est Brice Hortefeux : « quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. » Précurseur involontaire du film, d’autant qu’il ne parlait pas de singes, en plus. L’analogie ne lui rend donc pas honneur une nouvelle fois. Mais les faits sont là : la situation prend une tournure dramatique à mesure que le nombre augmente.
Voici donc comment tout part en sucette dans La Planète Des Singes : Les Origines. La fin, bien que complète, ne laisse planer aucun doute : ce n’est que le début. On se prend même à rêver que toute la saga soit remise au goût du jour. Mais peut-être que les puristes ne voudront pas, et se contenteront de ce volet qui lui fait honneur.
A noter que pour interpréter les singes, le film s’est payé un casting d’exception : Andy Serkis, Terry Notary, Christopher Gordon… des habitués des rôles en costume qui regroupent tout de même Le Seigneur des Anneaux, Avatar, Star Wars, X-Men, Les Quatre Fantastiques…
4.5 / 5Il y a 18 autres articles à lire.