C’est vrai que s’il n’y avait pas eu un article vantant Love et autres drogues comme « le film où l’on voit Anna Hathaway entièrement nue », la motivation n’aurait sans doute pas été la même… Mais d’autres éléments ont heureusement de quoi intéresser. D’abord Jake Gyllenhaal, qu’il n’est plus utile de présenter comme très bon acteur, et Edward Zwick à la réalisation, qui nous avait déjà grandement convaincu avec un film dans un tout autre genre : Blood Diamond.
Alors, qu’en est-il de cette comédie sentimentale ? Love et autres drogues nous raconte l’histoire de Jamie, à partir de 1996, ce vendeur de produits high-tech se retrouve visiteur médical pour le laboratoire pharmaceutique Pfizer. Son but est de faire la promotion auprès des médecins pour refourguer un maximum de Zoloft, le concurrent du Prozac. Et Jamie est un excellent commercial qui sait user de ses atouts physiques pour parvenir à ses fins. Jusqu’au jour où il rencontre Maggie, une patiente atteint de la maladie de Parkinson. Et ces deux-là, qui n’ont aucune envie de s’engager dans une relation stable, vont se mettre à se fréquenter intensément et de manière purement sexuelle. Donc voilà, on les voit tout nus, tous les deux, contrat rempli. Anne Hathaway est très bien.
Messieurs, est-il pour autant utile d’aller voir Love et autres drogues (1h52) pour mater les seins d’Anne Hathaway…? moui… sachez que vous risquez franchement de vous faire afficher si vous allez voir le film seul plutôt qu’en couple. Car comme toujours, la cible principale de ce genre de film est féminine. Mais quelques trouvailles, une bonne BO, et des aspects instructifs sur le métier de visiteur médical et du laboratoire Pfizer aident à faire passer… la pilule.
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