N’y allons pas par quatre chemins, laissons parler les statuettes : Oscar du meilleur film, Oscar de la meilleure réalisation, Oscar du meilleur scenario adapté, Oscar du meilleur acteur pour un second rôle (Javier Bardem)… en fait on peut s’arrêter là non ?
D’autant que, ô surprise, Les Inrockuptibles ne se sont pas trompés, en suivant leurs confrères dans l’engouement général. Car No Country For Old Men est un film magistral, violent et incroyablement stressant. A chaque apparition de Javier Bardem, terrifiant dans son rôle de tueur, on retient son souffle. Il faut dire qu’il est équipé d’une bouteille d’oxygène compressé dont il se sert comme d’un passe-partout pour ouvrir les portes ou pour… faire un trou dans la tête. Et n’oublions pas son fusil modifié, lui aussi à air « très comprimé »…
Notre ami tueur est ainsi lancé sur la piste de Llewelyn (prononcez « lou-oué-linn ») Moss, qui a trouvé une mallette contenant deux millions de dollars sur le site d’un échange drogue ayant mal tourné. Et Llewelyn (très bien interprété par Josh Brolin, vu dans American Gangster) va avoir du fil à retordre pour sauver son magot. Que fait la police dans tout cela? Et bien, elle mène timidement son enquête, avec un shérif (Tommy Lee Jones) désabusé par la situation.
No Country For Old Men n’est donc pas un film familial, loin de là. Mais il est superbe, d’une rare originalité dans ce genre mille fois traité, promis au statut de « classique du septième art ».
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