Ô joie, ô bonheur, le nouveau film de la firme Marvel arrive au cinéma. Dans son grand plan de domination du box office mondial, l’éditeur de New York allié à Disney désormais ne fait pas les choses à moitié. THOR, deuxième volet, se veut certes un challenger au sein de l’équipe, mais va devoir assurer un minimum après le succès fracassant des AVENGERS et de IRON MAN 3 (tous deux plus d’un milliard au tableau de chasse). Comment rattrapé le fresque mi-cheap mi-raisin de Kenneth Brannagh ? Par un spectacle simple et efficace, ce qui reste difficile quand on parle de dieux nordiques avec de gros marteaux.
Dans le deuxième épisode… pardon, film estampillé THOR, on nous place au pied du mur : des méchants vraiment très très méchants reviennent taper sur Thor et ses amis. Alors on remet le couvert pour une histoire un peu plus axée du côté du monde d’origine du fils d’Odin, et un final londonien qui explose tout. L’avantage évident du film est de pouvoir jouer avec un univers et un casting déjà connu, signe visible en salles lorsque Loki arrive. Le public apprécie immédiatement, on peut passer à la suite. Suite assez courte au final, puisque passer les choses assez convenues, THOR n’offre pas beaucoup de recul sur ce qu’il se passe.
Pas foncièrement inutile (on ne boudera pas notre plaisir devant quelques grosses scènes massives), THOR : THE DARK WORLD reste un grand spectacle vide de sens, surtout utile pour combler l’attente avant.. le prochain film. Si l’ensemble des participants restent somme toute sympathique, si l’univers du film se tient un peu mieux que le précédent (costumes revus, moins plastiques), si la volonté est d’unifier tout ça dans un semblant de continuité avec les autres films de Marvel, on reste sur notre faim.
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