Wonder woman

DC versus Marvel, les temps sont durs.. On ne sait qui prendra le pas sur l’autre, mais dans le domaine de l’animatio DC a une nette supériorité sur son adversaire. Pourtant les jeux sont égaux. La faute donc à l’un ou l’autre des artisans à la base des films, Bruce Timm ou autre. Qui trouvent un peu plus de liberté semble t-il chez DC.

Et ici il s’agit de Lauren Montgomery, déjà responsable de Green Lantern : First Flight, pas si mal que ça. Montgomery trouve sa place apparemment dans les mondes parrallèles (ironie du sort, elle a commencé sur les dessins animés Marvel) car après le fin fond de l’espace, elle se pose en plein Washington.. Pour une guerre grecque. Wonder Woman dans toute sa splendeur prend place dans un combat séculaire entre les Amazones et le Dieu de la guerre, Arès. On suit une histoire mouvementée, entre retour du grand méchant et révélation de l’héroïne. Loin d’être maladroit, le récit tisse habilement des liens entre la mythologie (apparitions de personnages connus), le monde réel et nos vilaines habitudes. Sans oublier d’y poser une couche sur la misogynie, les hommes.. et les femmes. Bref, on égratigne très légèrement, mais on découpe sauvagement. Là aussi classé PG-13, le film n’hésite pas à décapiter ou tronçonner, utilisant quelques effets de bons augures (ombres chinoises..) pour ne pas choquer les plus jeunes. Un animé qui s’assume donc, et un bon moment malgré un final un peu trop grand guignolesque. La métamorphose d’Arès ne ressemble pas à grand chose, mais sa fin est toute ironique.. Bien choisi donc.

Pour le reste, rien à redire. Fluide et contrasté, le film nous offre de bons moments avec une animation solide. Les voix sont de Keri Russell, Nathan Fillion, Alfred Molina, Rosario Dawson, Marg Helgenberger, Oliver Platt, Virginia Madsen.. Là aussi du solide. En attendant peut être l’hypothétique film live de l’héroïne, qui ne cesse de rebondir de rumeurs en rumeurs.

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