De l’avis de la grande majorité, franchement, il est moche.
Sauf peut-être en blanc. En tout cas, ce premier smartphone G1 de HTC sous système d’exploitation Android (par Google) va faire parler de lui un bon moment. Pour la première fois donc, il semble que l’esthétisme global soit mis à l’écart par rapport à des considérations logicielles. En d’autres termes : on préfère ce qu’il y a dans le moteur plutôt que la carrosserie.
Passons donc très vite sur la carrosserie alors : des dimensions de 117,7 x 55,7 x 17,1 mm pour un poids de 158g (oui, c’est plutôt lourd et encombrant, mais on n’arrête pas de répéter que ce n’est pas ce qui compte).
Intéressons-nous ainsi directement au moteur, dans lequel il y a un processeur double coeur Qualcomm MSM701A 528MHz avec 192Mo de mémoire vive et 256Mo de capacité (extensible avec carte microSD 2.0). Pour les détails :
- le téléphone est compatible GSM / GPRS / EDGE et UMTS / 3G / 3G+ (HSDPA 7,2 Mbps) / Wi-Fi / Bluetooth 2 (mais pas A2DP)
- le capteur de l’appareil photo est de 3,2 mégapixels sans flash
- l’écran LCD tactile est de 3,2 pouces pour une résolution de 320×480 pixels
- clavier coulissant (vous aviez remarqué) et trackball
- GPS ou plutôt A-GPS, avec boussole numérique
- Accéléromètre (évident lors des démonstrations puisque l’écran basculait)
- Autonomie assez intéressante de 400 minutes en communication GSM et jusqu’à 400 heures en veille
Rien de révolutionnaire en conclusion, c’est donc à l’usage que l’on saura si ce téléphone rend réellement plus intelligent (comme l’annonçait sa publicité).
Dernière chose, et pas des moindres : ce HTC G1 n’est compatible qu’avec les applications Android, c’est-à-dire Google. On devrait peut-être voir évoluer la situation d’ici son arrivée en France en avril 2009 chez SFR. Car avouons-le : avec de telles dimensions et capacités logicielles, vous ne pensez pas que ce G1 va empiéter sur le marché des netbooks ?
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