De l’intérêt de Pinterest

Difficile d’y échapper, c’est le service du moment : Pinterest. Un site (et une application mobile) permettant de piner — pardon, d' »épingler », de sauvegarder — ce que l’on trouve au fil de nos sessions de surf intensif sur Internet.

Pinterest est en train d’exploser, en terme de source de trafic. Il dépasserait déjà LinkedIn, Youtube et Google+. En réalité ce ne sont pas forcément des concurrents, et sortir ces stats ressemble un peu à un effet d’annonce. Par exemple, le jour où Pinterest titillera Twitter, là on se mettra à genoux pour saluer la performance.

Alors concrètement, Pinterest est un outil de bookmark. Comme Delicious oui, comme StumbleUpon. Le principe est identique : vous trouvez quelque chose qui vous plaît sur une page, hop, un petit clip sur le raccourci (ou bookmarklet) Pinterest dans votre navigateur, et la photo, le lien, sont enregistrés dans votre profil et accessible à vos followers. Car oui, comme pour Twitter ou Instagram, vous pouvez suivre et être suivi si des personnes trouvent vos pins intéressants. Mieux : vos abonnés pourront vous « repiner » (en tout bien tout honneur évidemment) et « liker » ce que vous bookmarkez, parce que vraiment vous avez de super goûts dans les catégories que vous enrichissez.

Du coup, le succès de Pinterest serait uniquement lié à la couche sociale qu’il aurait intégrée avec succès, à la différence des services de bookmarks précédents. Rajoutez à cela une dose de hype savamment distillée puisque pour le moment Pinterest n’est disponible que sur invitation (et elle ne met pas de temps à venir, je suis inscrit depuis décembre, Onlike aussi). Et très franchement vous trouverez le même principe, avec des interfaces tout aussi agréables, en jetant un oeil du côté de Fancy ou WeHeartIt. Dernier constat : sur Pinterest, les inscriptions explosent certes, mais l’activité (les fameux pins) est relativement faible. Alors, vrai phénomène ou simple buzz passager ?