Ceux qui suivent Onlike depuis longtemps le savent: les Arctic Monkeys et moi vivons une relation passionnée. Tout a commencé avec leur premier album — comme souvent — que j’ai détesté. Et oui. Même si les choses se sont arrangées par la suite, je n’aime toujours pas ce premier opus. Avec Favourite Worst Nightmare je trouvais quelque chose d’intéressant à écouter, de bon augure pour la suite.
Puis vint l’escapade du chanteur Alex Turner avec The Last Shadow Puppets. Et c’est véritablement cet album intemporel qui m’a fait changer de perspective sur le leader des Arctic Monkeys. A l’heure d’aborder Humbug, j’avais des oreilles renouvelées…
Humbug pour autant, je n’en ferais pas mon disque de l’année. Il ne faut pas trop m’en demander. Mais encore une fois les Arctic Monkeys se sont assagis, et nous sommes bien loin des cris et bruits du premier album. Je ne sais pas si les fans de la première heure continuent de suivre (je pense que oui quand même) mais il faut constater la maturité acquise par Turner en l’espace de trois albums (disons quatre si l’on compte The Age Of Understatement). Humbug pour moi, ce n’est pas le début du disque: My Propeller, Crying Lightning, Secret Door… c’est très bien tout ça (ce sont effectivement de bons morceaux) mais ce n’est pas ce que je recherche. Mon Humbug est à la fin, avec Dance Little Liar, Pretty Visitors, et The Jeweller’s Hands. Des morceaux plus longs en moyenne, plus construits, plus riches, plus intéressants à mon goût.
Alors je vous le dis, Humbug est un bon album des Arctic Monkeys. Il m’est difficile de savoir s’il est meilleur que Favourite Worst Nightmare. Mais ce n’est pas peut-être pas le plus important. Ce qui l’est, c’est que les Arctic Monkeys sont désormais bien implantés dans le rock britannique et qu’ils ont déjà un solide parcours, en constante progression.
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