Comment enflammer le Zénith avec un tube. Voici le défi de Bloc Party ce soir-là. Je découvre leur son depuis quelques mois, je ne suis donc pas une fan de la première heure, mais ce que j’écoute me plaît et je me rends à ce show avec beaucoup de plaisir, en espérant avoir envie de retourner à leurs compositions une fois la concert terminé.
Ils arrivent assez cools sur scène et commencent avec leurs chansons les plus douces (la douceur pour Bloc Party implique quand même de gros riffs de guitare) dont ma préférée de leur dernier album Four, Real Talk. Le spectacle était aussi visuel, les quatre cercles de la pochette de Four restent toute la soirée illuminés. A chaque nouvelle chanson, le chanteur nous parle un peu, comme si on était tous dans mon salon, à se faire un boeuf. L’ambiance est détendue, peut-être un peu trop. Mais Banquet sonne et la foule s’embrase. Malheureusement, là où l’on aurait pu imaginer que le concert décolle, le groupe se remet à tchatcher et l’effusion d’énergie retombe comme un soufflé raté. Je prends un certain plaisir à redécouvrir certains titres que je n’envisageais pas aussi beaux dans leur version studio.
Le seul bémol de ce show est la mauvaise gestion de la setlist. Le public ne décolle réellement qu’au second rappel et l’impasse sur des titres aussi puissant que Mercury me déçoit personnellement. Le concert se termine et je garde en tête une voix de velour, un flow impressionnant et ce côté punk indéniable. Je passe les quelques jours qui suivent le concert à n’écouter que Bloc Party, comme si le concert m’avait lentement envoûtée…
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