Aussi étonnant que cela puisse paraître, Blur refermait le premier jour (sur quatre) du festival norvégien Øya, à Oslo. Tête d’affiche de l’évènement, les quatre britanniques accompagnés de choristes et autres cuivres ont livré un concert attendu et somme toute très tranquille, un peu comme à la maison.
Damon Albarn débarque sur scène sous les cris, le très élégant Alex James s’allume une cigarette face à la foule avant de prendre sa basse, on en oublierait presque un Graham Coxon en train d’affuter ses riffs… Blur ne change pas, et ne changera sans doute jamais, et en cela répond largement au rendez-vous des fans et du public en général. De la pop anglaise douce et mélancolique, ou au contraire rageuse, battante. Albarn saute, applaudit, les traits tirés par la fatigue, acclame la foule pour un peu plus, parcourt la scène en tous sens. Il en veut, nous aussi.
Au terme d’un set mêlant succès populaires (toujours très vivants, hits ou douces ballades…) et titres moins connus, Blur se fait plaisir. Un moment particulier, du concentré d’anglais comme prévu, sans autre but que de le passer ensemble. A Oslo comme ailleurs, Damon et ses potes sont accueillis comme chez eux.
Setlist
Girls and boys
Popscene
There’s no other way
Bettlebum
Out of Time
Trimm Trabb
Caramel
Coffee & Tv
Tender
To the end
Country House
Parklife
End of a century
This is Low
— Rappel
Westway
For tomorrow
The universal
Song 2
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