Foals, Foals, Foals… Non content d’assurer solidement le lancement de leur nouvel album (Holy Fire – chronique par ICI) sorti en février, à renfort de titres ravageurs, de clips censurés et de concerts rares, les british de Foals se produisaient en ce début de semaine à l’Olympia. Un premier passage pour se chauffer avant d’entamer une tournée plus conséquente, qui les fera repasser par le Zénith en novembre.
Crédit photo : barbryte @ Instagr.am
Pourtant c’est en toute sobriété, sans tambours ni trompettes, que Foals débarquaient sur scène. Une décontraction visible, assurée par une absence de visuels ravageurs ou de costumes excentriques. Non, Foals est là pour jouer sa musique et enchaîne simplement les morceaux (à commencer par … Prelude évidemment) en nous remerciant vivement d’être présents. Si de nombreux titres sont consacrés au nouvel album, assez homogène, on se dit que le concert va filer sans coup férir, et on ressortira avec un souvenir mitigé.. Mais non ! Après une première moitié de concert plutôt tranquille, où on fredonne gentiment et en rythme leurs titres plus connus, il était temps de décoller.
Changement d’espace temps. Les lumières s’allument, traversant la salle, créant des toiles au-dessus d’un public encore moribond. L’Olympia prend vie, le batteur se lâche enfin, les guitares volent. Yannis Philippakis et ses potes se réveillent, livrant une dernière partie enlevée, sans arrêt jusqu’au terminus final, virevoltant entre les douceurs d’un Spanish Sahara ou le tant attendu Inhaler calibré pour le live. On en voulait, et après avoir joué un peu avec le public Foals défonce sa deuxième moitié de concert. C’est sauvage, plein de couleurs, sans limites. On en ressort les oreilles bourdonnantes et les pieds fatigués. Enfin !
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