Le concert de Foals au Zénith c’était fabuleux. Incroyable. Extraordinaire. Fantastique ou époustouflant, si vous préférez. Bref, c’était de la balle. La tête d’affiche du soir du festival les Inrocks a assuré et le public s’est pris une claque à faire pâlir Bertrand Cantat. Mené par un Yannis Philippakis survolté, les Anglais de Foals ont su trouver la recette magique, mélangeant habillement les morceaux d’Antidotes, Total Life Forever et Holy Fire, leurs trois albums.
Dès leur Prelude, Foals nous transportent dans leur univers hypnotisant. Une longue introduction marquée par la puissance sonore émise par la basse de Walter Givers. Les morceaux s’enchaînent (Hummer, My Number, Providence) avec toujours la même précision. L’alchimie émise par la batterie et les guitares est totale. Spanish Sahara, parviendra l’ombre d’un instant à imposer un silence religieux dans la salle. Un calme rompu par la foule trop rarement en délire. Ce morceau résumera à lui tout seul la maîtrise technique du quintet anglais. Chaque changement de rythme est orchestré avec brio. Et c’est sur Inhaler, titre phare d’Holy Fire, raison de leur présence ce soir, que Foals nous dit au revoir une première fois.
Ce soir c’est leur dernière date de tournée. Rejoins sur scène par Everything Everything (leur première partie), Foals termine le concert par un Two Steps, Twice mélangeant percussion et cris de métalleux.
La setlist :
crédit photo : @emiliebutel
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