Il a bien grandi, Trevor Powers, depuis ses débuts. Si on l’avait remarqué au Point Ephemere en 2012, puis suivi, le voici sur la grande scène du Pitchfork pour le dernier jour du festival.
YOUTH LAGOON, hypnotique spleen musical venu des lointaines contrées américaine, prend de l’ampleur. Le nombre de musiciens a augmenté, les albums sont sortis, la maturité guette. Fini le jeune chanteur à casquette et sa voix fluette, mais magique, qui nous emmène loin. Désormais on prend pied sur un nouveau continent, celui d’un vrai show et un répertoire étendu. YOUTH LAGOON se métamorphose rapidement, et offre déjà de nouvelles idées pour la suite. Plus que de simples retrouvailles, voilà un groupe qui trouve toute sa place au sein du festival parisien, et sera la prochaine fois encore très différent.
Entre rêverie douce et voyage musical, YOUTH LAGOON a rempli son rôle. Reste à se réveiller (douloureusement ?) pour la suite.
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