Falling Skies – saison 1

Décidément notre planète n’en finit pas d’être soumise aux invasions extra-terrestres. Et ce n’est pas une surprise si derrière cette nouvelle histoire d’aliens on retrouve le nom de Steven Spielberg, un habitué du genre. Avec lui, Robert Rodat, scénariste notamment de Il Faut Sauver Le Soldat Ryan. Du lourd donc.

Falling Skies, nouvelle série mélangeant guerre et science-fiction, doit absolument se démarquer dans un genre maintes fois abordé. Et cette saison 1 — composée de 10 épisodes — réserve quelques bonnes trouvailles. En revanche, d’une manière générale, un conseil : pour apprécier la série, il vous faudra vous accrocher. Car ce n’est qu’à sa seconde moitié, voire même son dernier tiers, que Falling Skies révèle ses saveurs.

L’histoire prend place de nos jours, six mois après une invasion extra-terrestre totale de la planète. Les humains ont été décimés, et les enfants en grande partie asservis par le biais d’un système de harnais alien implanté sur leur colonne vertébrale jusqu’à la nuque (première bonne trouvaille). Du côté de Boston, la résistance s’organise, le 2nd Mass (ou 2nd Massachusetts) un groupe composé de civils et soldats tente de survivre en récupérant vivres et armes au fil de leurs déplacements.

Le héros de la série se nomme Tom Mason, et il est incarné par Noah Wyle, qui restera pour longtemps dans les esprits comme le charismatique Docteur Carter de la série Urgences. Tom, professeur d’histoire dans le civil, a perdu sa femme lors de l’attaque, et l’un de ses trois fils a été asservi. Bref, sale période pour lui, nommé commandant en second du 2nd Mass aux côtés du capitaine Weaver (Will Patton).

C’est plutôt du côté des aliens qu’il faudra chercher un peu d’originalité. D’abord ils sont de deux sortes franchement différentes : les « faucheurs » ou « rampants » (skitters) sont composés de six pattes et deux bras, pour un aspect proche de grosses araignées d’environ un mètre vingt. Les autres sont des robots, les Mechs, bipèdes de métal ultra résistant, faisant trois mètres cinquante dont les bras sont armés. Ce qui suscitera une intéressante remarque : habituellement on construit des robots-soldats à son image, et il est étrange que les Mechs aient une forme plus proche de l’humanoïde que de l’araignée. Là encore, c’est vers la fin, à l’épisode 8, qu’une nouvelle trouvaille de la série sera dévoilée.

Voilà ce que l’on peut dire sur Falling Skies sans trop en dévoiler. La série s’en sort avec les honneurs avec cette saison 1 qui se bonifie au fil des épisodes, ce qui n’était pourtant vraiment pas gagné au début. La saison 2 étant confirmée, on a maintenant hâte de connaître la suite.