Spartacus : War of the Damned – Saison 3

Suite aux succès de films à la 300, le péplum reprenait un peu vie, et le petit écran lançait voici près de quatre ans SPARTACUS. Engouement direct, et problème de production (décès de l’acteur principal), voilà une série qui aura connu des hauts et des bas, pour quatre saisons (trois et un prequel) ayant amplement tenues leurs promesses. Du sang, du sable et pas mal de sexe. S’affichant comme la série décadente par excellence (après la fin de ROME), SPARTACUS se clôture dans une dernière année vite expédiée, qui néanmoins se permettra quelques largesses.

On aura vu Spartacus s’affranchir, un peu sauvagement, et puis défier ses maîtres.  Les deux saisons auront été d’une continuité parfaire, marquant les premiers pas de la rébellion des gladiateurs. Pour ce troisième chapitre, déjà annoncé comme le dernier, il fallait accélérer. On zappe donc pas mal de détails pour voir Spartacus et sa troupe grossir, devenant une réelle menace pour Rome. C’est l’occasion de voir de nouvelles têtes, importantes (y compris un certain César). Et surtout plus de tout : plus de sang, plus de spectaculaire, plus de sexe. Rien n’est montré face caméra sur ce dernier point, mais vous aurez largement le temps de contempler le physique très romain de chaque personnage. Alors qu’à l’inverse, lorsqu’il s’agit de décapiter, éviscérer, couper, trancher, écarteler, pendre ou empaler, rien (ou presque) ne nous sera épargné. Le spectacle continue.

Répondant à l’attente de son public,  la dernière saison de SPARTACUS livre donc ses derniers instants avec une surenchère réjouissante, amplement inutile mais visuellement marquante. A défaut d’avoir de vrais enjeux (la fin étant… connue), la série démontre qu’on peut produire autre chose que du classique, et s’aventurer à quelques idées audacieuses (ou quelques plaisirs… à l’écran). Clap de fin. Jusqu’à la prochaine orgie ?

2.5 / 5