Mention passable tout juste décrochée pour la saison 2 de Terminator, The Sarah Connor Chronicles. Saison qui sera aussi la dernière car la série a été annulée et non reconduite pour une saison 3. L’explication est assez simple : « TSCC » n’aura jamais véritablement exploité à fond la mythologie Terminator, produisant des épisodes poussifs, très inégaux, avec des longueurs qui forçaient le spectateur à trop s’accrocher. Evidemment, les rares épisodes qui osaient vraiment avancer (surtout les derniers) n’ont pas permis de sauver la série.
C’est donc un manque d’intérêt dans la lutte pour la survie du jeune John Connor contre Skynet qui paraît dans cette saison 2. Et ce n’est malheureusement pas le scénario annexe (la dangereuse amourette du héros avec sa copine Riley, la relation entre Derek Reese et Jesse Flores, ou bien encore la direction de ZeiraCorp par Catherine Weaver) qui permettra de susciter l’attention.
On termine la saison (et donc la série) sans trop savoir ce qui s’est passé, ce qui a réellement avancé. C’est d’autant plus dommage que la série avait le mérité de coller totalement à la mythologie Terminator et ne faisait pas de faute par rapport à l’histoire des films. Mais quand on regarde comment même le récent Terminator Renaissance stagne également côté scénario, on finit par se demander s’il y a quelqu’un qui connaît réellement la saga en entier ou si l’histoire prometteuse de ces machines qui dominent un monde post-apocalyptique n’a finalement jamais été étoffée (et ne possède donc pas de dénouement).
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