Mine de rien, nous y sommes rentrés, dans la saison 7 de 24 (heures chrono). Et c’est une grosse impression de déjà-vu qui s’est emparée de nous, comme si les scénaristes étaient allés piocher des éléments des saisons précédentes pour construire celle-ci. Certains diront que c’est inévitable, mais quand même. Le coup de l’agent infiltré en terroriste sans que personne ne le sache, le coup du complot aux ramifications qui remontent jusqu’à la présidence, ce n’est pas nouveau.
Heureusement, l’exotisme est aussi au programme : l’action se déroule à Washington pour ce début de saison, avec un scénario qui nous met en relation avec l’Afrique, plus précisément le pays imaginaire du Sangala (apparemment une ancienne colonie française puisqu’on y parle la langue de Molière). « Sangala », cela ressemble à « Sénégal », et c’est aussi le nom d’une vraie ville du Nigeria. Bref, après tout, c’est plausible. Mais comme il y a un gros méchant là-bas on ne veut pas se froisser avec un vrai pays. Quoique, 24 ne s’est pas privé de taper sur les Chinois…
La menace qui pèse sur les Etats-Unis en ce début de saison 7 est donc africaine. Jack Bauer se retrouve enrôlé par le FBI, alors qu’il est auditionné au Sénat pour répondre d’accusations de torture, afin de donner un coup de main. Car le terroriste identifié n’est autre que Tony Almeida, précédemment mort (et oui… mais en fait non) qui possède un appareil capable de contourner le pare-feu officiel des systèmes sécurisés de tout le pays.
Après les premiers épisodes, on change rapidement d’angle de vue, et d’autres têtes connues refont leur apparition, comme Bill Buchanan et Chloé O’Brien, dont la série ne pouvait vraiment pas nous priver. Sans aller plus loin, disons que le début de 24 saison 7, même s’il ne renouvele pas vraiment la série, sait reprendre les éléments qui font plaisir aux fans.
Il y a 17 autres articles à lire.