13 hours, la nouvelle odyssée américaine de Michael Bay

Michael Bay, le réalisateur maître ès explosions, revient cette semaine avec un nouveau film. Alors oui, avec mes amis on a parié sur le nombres d’explosions, que l’on n’a finalement pas pu compter tellement il y en avait. Michael Bay c’est Transformers, Pain and Gain, The Island… Que de chefs d’œuvres ! Du coup je vous vois venir avec LA question : pourquoi suis-je allée voir 13 Hours ? Réponse simple : John Krasinski, un acteur que j’aime beaucoup. Son nom ne vous dit pas grand chose : c’est Monsieur Emily Blunt, Jim de The Office US, Burt du génial Away We Go… Mais à la fin du film, je repense à Molière et sa célèbre réplique des Fourberies de Scapin : « Que diable allais-tu faire dans cette galère ? »

13 Hours raconte l’histoire de six mercenaires des Forces Spéciales embauchés pour protéger des agents de la CIA à Benghazi après  la révolution libyenne, leur bataille contre une armée d’assaillants durant 13 heures. Ceci n’est pas inspiré d’une histoire, Ceci EST une histoire vraie (enfin d’après le marketing du distributeur !).

Le vrai souci du film ce n’est ni les explosions (on sait quand même qu’on va voir un film de Michael Bay !), ni l’histoire (le sujet est même plutôt intéressant bien que sous-exploité), ni les acteurs (quoique finalement on ne voit pas assez John Krasinski et que le directeur de casting a choisi trois mecs semblables pour trois rôles différents).  Mais ce sont les personnages ! J’avais envie d’y croire, de pleurer avec eux, d’avoir confiance en l’Amérique, mais pas une once d’émotion ne poindra durant la séance. Et pourtant Armageddon me fait pleurer, Transformers me divertit et même si je n’aime pas Pain and Gain au final, je lui concède bien des qualités visuels. Mais là, c’est le désert des sentiments et des sensations. On sent qu’il essaie mais tout est tellement premier degré qu’à la fin on ne retient qu’une chose : le film pue l’Amérique.

2 / 5

À lire aussi ⬇️

Devenez contributeurs/rices. 👊

Rejoignez un magazine libre et respecté. Depuis 2004, Onlike recense pas moins de 46 contributeurs indépendants dans ses colonnes,

en savoir plus
NEXT ⬇️ show must go on