12e film estampillé Marvel Movies au cinéma, dernier de la phase 2 (pour les puristes) ANT-MAN a connu des péripéties de production qui nous laissaient perplexes : avec un auteur remplacé au dernier moment, l’esprit du film envisagé par Edgar Wright (le réalisateur de la trilogie Cornetto ou SCOTT PILGRIM) se voyait confier à d’autres.
Et l’impression mitigée qui nous faisait passer d’une immense attente (le film étant en écriture depuis 2006, donc parmi les premiers films mis en marche par Marvel) à une réflexion plus prudente se voit confirmée : ANT-MAN est un film fun, plein d’humour (dans l’esprit du premier IRON MAN) mais pas d’une originalité transcendante. Loin de la lourdeur de ses aînés, déjà passés au 2e voire 3e épisode, le film de Peyton Reed, yes man engagé pour l’occasion, ne sera pas mémorable. Au premier rang, on retrouve les très classes Paul Rudd et Michael Douglas, ce qui fait très plaisir (déjà) et offre de nombreux bons moments. Dans un scénario classique, les quelques idées sympathiques semblent être à mettre au crédit du premier scénario.
ANT-MAN est un film de « casse », où le héros se voit engagé par un ex-superhéros (Douglas en Hank Pym, on voit déjà le passé de Marvel à exploiter ailleurs) pour retrouver une formule secrète pouvant changer les molécules. Et notamment réduire, ainsi, les corps. Si l’intrigue est somme toute classique, le méchant basique mais efficace (permettant des combats miniatures certes, mais original en se rapprochant), ANT-MAN installe un héros décomplexé mais mature, en espérant pour la suite qu’il arrivera à trouver sa place auprès des autres Avengers. Réponse dès CAPTAIN AMERICA 3. Et pour le reste, s’il n’est pas d’une grande surprise, ce 12e volet Marvel au cinéma s’avère largement efficace pour se divertir. Sans révolution à l’horizon…
PS: ne ratez pas les 2 scènes post-génériques !
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