Le retour d’Edgar Wright, réalisateur de SCOTT PILGRIM et la trilogie « Cornetto », se faisait attendre depuis l’échec de son ANT-MAN pour Marvel Studios. Et son prochain film passe la vitesse supérieure, proposant un casting et un ton plus mature pour un mélange de course poursuite sur fond de comédie musicale. Avec sa capacité à dynamiser un film, Wright s’offre un cocktail… explosif.
BABY DRIVER, c’est Baby, chauffeur pour la pègre. Mettant à profit son talent derrière le volant, et pour réparer une dette vers un des boss du coin, il accomplit différentes missions pour eux, et le voici bientôt libre… Mais rien n’est simple. Wright met ici en images une vieille idée qu’il a eu à l’époque où il réalisait des clips vidéo, et un scénario commencé voici presque dix ans : un film se focalisant (presque) sur la musique. Chaque séquence base son rythme et sa force sur un ou plusieurs morceaux, offrant un mash-up détonnant où aucune scène ne se ressemble.
Film de braque, de course poursuite, comédie musicale ou film romantique, BABY DRIVER s’essaie à tout et mélange les styles. Cela fonctionne la majorité du temps, échoue quelque fois et peut fatiguer rapidement. Mais la générosité et l’envie de son réalisateur, et un concept original donne au film une vraie ambition qui réveille l’ensemble. On s’amuse, malgré les quelques défauts du film qui reste un divertissement musclé mettant à profit les talents de son réalisateur.
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