Tu le veux, le casting de l’année ? Pas compliqué, il suffit de se pencher sur le cas WET HOT AMERICAN SUMMER. D’un film parodique sorti en 2001 dans un relatif anonymat, le diffuseur Netflix rappelle tout le monde pour 8 épisodes qui lui servent de préquels. Outre les auteurs, on voit donc revenir Elizabeth Banks, Bradley Cooper, Paul Rudd, Amy Poehler (PARKS AND RECREATION), Joe Lo Truglio (BROOKLYN NINE-NINE), Ken Marino, Christopher Meloni, Marguerite Moreau, David Hyde Pierce, Molly Shannon et quelques autres figures familières. Et on vous garde de côté les guests. Ok, Michael Cera passe dire bonjour.
De quoi parle t-on ? De l’ouverture d’un camp de vacances où l’absurde règne au quotidien. Si la vie semble normale, dans les coins vous trouverez essentiellement des moniteurs en quête d’amour physique ou non, des mares de liquides chimiques déversés par une multinationale, des tueurs à gage, un camp adverse revanchard, un ex-rockeur vivant en ermite,… La liste est longue, et chaque situation propice à un grand n’importe quoi : les 8 épisodes se déroulent pendant le jour d’ouverture du camp, suivant la logique du film qui raconte la dernière journée. On verra donc certaines situations compressées à cette contrainte temporelle, notamment une enquête suivie d’un procès en 2 heures de temps. Peu importe, ce qui compte ici ce sont les vannes, l’absurde et les comédiens qui s’en donnent à coeur joie.
Avec THE SPOILS OF BABYLON, WHAS (si on raccourcit) se place dans la catégorie des sitcoms décalées, lorgnant sur l’esprit des Monty Pythons d’alors, tout en excellant à donner à chaque comédien leur quart d’heure de gloire. Le créateur David Wain, fidèle à son casting, n’a pas hésite à en faire jouer dans ses films, et cette joyeuse réunion près de 15 ans après le film fondateur est une cour de récréation parfaitement calibré pour l’été. Et on en redemande !
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