Au panthéon des James Bond, il n’est pas original de dire que George Lazenby reste le moins aimé des espions de sa Majesté. Loin d’être en défaut sur son unique film (AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTE), il pâtit néanmoins d’une réputation peu fameuse suite à sa « démission » du rôle, refusant 6 suites et un joli paquet de dollars. Lazenby, snob ? Pas vraiment.
Ce portrait documentaire s’efforce de nous présenter l’homme, loin du mythe à l’écran. Australien pur jus, Lazenby grandit sans se soucier de cinéma, et par des hasards de vie passe de vendeur de voiture en Australie à mannequin à Londres, rapidement remarqué pour son physique pour atterrir sur les écrans du 7e art directement en costume serré de l’espion déjà fameux. A travers des séquences reconstitués, le film nous narre toute son histoire, souvent fantastique, quelquefois fantasmée, dans un mélange des genres qui résume parfaitement l’homme.
Lazenby face caméra raconte lui-même l’histoire, laissant des doutes sur quelques détails ou péripéties, faisant du résultat une jolie histoire pleine de charme, à l’image de l’homme. Sans savoir si on vient d’assister à un récit bien réel, ou un conte de fée très plaisant, BECOMING BOND marche dans les pas de Lazenby lui-même, avançant sans trop se soucier de la célébrité ou du reste, cherchant simplement à être lui-même. Quitte à refuser par instinct (ou du moins l’explique t-il comme cela) de revenir dans le rôle de James Bond.
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