Avec BLACK PANTHER, Marvel semble prendre des risques.. créatifs. Tout en conservant une formule sous forme d’origine story désormais connue pour les fans de Marvel depuis IRON MAN (2008), le film de Ryan Coogler (FRUITVALE STATION, CREED, excusez du peu) offre du sang neuf.
Et si les ingrédients sont un peu les mêmes, Coogler y insuffle un vent nouveau. Celui de ne pas utiliser les figures connues, par exemple : nouveaux décors, nouvelles têtes, et pas forcément l’idée de lorgner de connecter tout de suite au reste du Marvel Universe : le Wakanda et son métal précieux ont quand à eux été présentés en bonne et due forme dans AVENGERS 2 ou CIVIL WAR. BLACK PANTHER a certes quelques limites dans sa volonté d’émancipation, mais en profite pour donner corps à ce qu’il peut présenter. D’un côté, des personnages et des situations vraiment creusées, de l’autre un méchant digne d’intérêt. Michael B. Jordan, déjà bien vu dans CREED (et même dans le reboot de FANTASTIC FOUR), s’y donne à fond.
Alors oui, BLACK PANTHER reste un blockbuster devant respecter une charte narrative un peu trop en ligne droite, et un blockbuster bourré d’effets visuels pas toujours pleinement réussi. Là où THOR 3, chapitre Marvel précédent, faisait le choix d’exploser le ton (à tort ou non), le film de Coogler embrasse le statut de son héros, novice mais intelligent, qui doit passer un rite initiatique avant tout. Avant AVENGERS : INFINITY WAR donc ?
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