Dark Skies

Scott Stewart en veut. Sympathique spécialiste des effets spéciaux, il est passé à la réalisation avec optimisme, signant LEGION et PRIEST, deux longs métrages blindés aux images de synthèse sans grand effort derrière. Passable, mais largement anecdotique. Pour ce DARK SKIES, on ne peut que saluer l’évolution. Si le film est loin d’être parfait, il offre beaucoup plus que les deux premiers.

Sorte d’épisode de série fantastique sur une grosse heure et demi, DARK SKIES suit la peur d’une famille se rendant compte être la cible d’extraterrestres enleveurs d’enfants. Aucun lien avec la série de NBC (excellente mais annulée au bout d’une saison), mais de fortes ressemblances avec les thématiques des séries liées aux petits hommes verts, nous voilà au coeur d’une maison américaine à surveiller l’arrivée d’une menace venue des étoiles.

Jouant la carte de la home invasion, cet effet de mode où on va se barricader chez soi en attendant que la menace entre, DARK SKIES parvient à installer un semblant d’atmosphère et de paranoïa suffisant pour combler la première partie du film. C’est ensuite, quand il faut passer à l’action, que le récit se prend les pieds dans le tapis et n’offre rien de bien consistant. Le cadre était posé, mais on ne saura jamais vraiment pourquoi (à moins de vouloir un deuxième opus ?). Suffisamment pessimiste pour prouver sa bonne foi, voilà un film de Scott Stewart bien plus intéressant que les précédents. Les fans de suspense et d’extraterrestres devraient être comblés.

2.5 / 5