C’est fini. Oui, oui, le Festival du film d’Amiens est terminé. Je suis triste, car je dois re-quitter Amiens. L’arrivée était toute joyeuse, le départ est un retour à la déprime : je retourne en pleine campagne, là où les vaches remplacent les bars et les salles de spectacle. Mais je ne m’en fais pas, car peut-être qu’en Décembre je repartirai aux Arcs pour leur festival de cinéma européen. Un grand moment, entre piscine à l’hôtel et petit-déjeuners en restaurant. Il ne faut pas oublier les films, évidemment. Sinon, que retenir de ce 36e FIFAM ?
1 > Des films, des films et encore des films.
2 > Des gens, plein de gens et des amis.
3 > Des rencontres, des découvertes et des coups de cœur.
4 > Les longues files d’attente pour certaines séances.
5 > Remercier Fabien Gaffez et son équipe, sur le départ.
6 > Les venues de Dang Nhât Minh, de Rob, de Douglas Trumbull.
7 > Les discussions privées avec Lam Lê.
8 > Rob qui détruit Hans Zimmer et le générique de Game of Thrones dans sa masterclass.
9 > Les deux heures d’exposé de Douglas Trumbull sur Blade Runner.
10 > Des spectateurs qui râlent parce que des séances ne commencent pas à l’heure indiquée.
Sans plus attendre, voici le palmarès officiel, du jury présidé par le cinéaste français Philippe Faucon :
Licorne d’Or à Douglas Trumbull,
Licorne d’Or à Dang Nhât Minh,
Grand Prix du long-métrage à THE ROAD TO MANDALAY de Midi Z,
Prix de la meilleure réalisation à HEDI de Mohamed Ben Attia,
Prix d’interprétation féminine à Rym Ben Attia pour HEDI de Mohamed Ben Attia,
Prix d’interprétation masculine à Maxime Bachellerie pour LE PARC de Damien Manivel,
Prix du meilleur documentaire à LA TERRE ABANDONNÉE de Gilles Laurent,
Prix du moyen-métrage pour à CLITOPRAXIS d’Emmanuel Laborie,
Prix du public court-métrage à L’ENFANCE D’UN CHEF d’Antoine de Bary,
Prix du public long-métrage à WULU de Daouda Coulibaly,
Prix FEMIS pour le court-métrage IMPORT de Ena Sendijarevic.
Je ne ferai aucun commentaire sur ce palmarès, encore moins sur les prix décernés aux long-métrages. Tellement pas d’accord, qu’on va m’accuser d’être élitiste et intellectuel comme la presse qui commente chaque palmarès de Cannes. Mais il y a définitivement un effet cannois, non ?
Départ d’Amiens, je n’ai plus de Nectar à l’abricot. Et j’accroche mon accréditation avec toutes les autres que j’ai eu. Elle se place maintenant parmi celles qui attendent les prochaines. A suivre (ou pas).
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