Dans les tréfonds des mécanismes hollywoodiens, certains engrenages semblent coincés… En tout cas, on ne comprendra pas comment ceux qui actionnent les manettes peuvent encore sortir des films aussi approximatifs que cet HANSEL & GRETEL. Ensemble maladroit d’actions et d’humour mal fagotés, aspect télévisuel assumé, la chasse aux sorcières commence dès les premières minutes : on cherchera à attraper celui qui a pondu ce navet.
Oui, fondamentalement nous n’irions pas voir HANSEL & GRETEL pour la finesse des mots d’esprit ou une recherche esthétique poussée. Pour autant, on espérait le minimum vital. Un peu comme demander de rajouter un peu d’épices dans un plat sans saveur… Et on serait en droit de l’être : duo principal plutôt bien foutu (premier signe : Gemma Arterton a quand même joué dans LE CHOC DES TITANS ou PRINCE OF PERSIA), une nouvelle reprise de conte de fée (deuxième signe néfaste) à la sauce bad ass totale, et du cuir (plutôt bon signe – normalement). C’était sans compter l’absence sidérante de direction artistique, des maquillages datant de la douce période où les séries télévisées reproduisaient de grossiers masques en latex pré-formatés, et un manque de conviction dans l’ensemble.
Voilà, si on pouvait donner à HANSEL & GRETEL le bénéfice du doute, celui-ci s’envole dès le départ. Reste un cumul de non-sens et un vide cinématographique à peine rattrapé par quelques vannes bien senties. C’est quand même dommage de la part du réal’ de DEAD SNOW, petite péloche venue du froid et avec des nazis.
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