Jarhead : la fin de l’innocence

Un film où Jake Gyllenhaal n’a pas à partager la vedette, contrairement à Brokeback Mountain. Car c’est bien lui, Anthony Swofford, le héros de cette histoire de Sam Mendes (American Beauty) qui nous raconte sa formation dans les Marines pour devenir tireur d’élite, une véritable machine à tuer, et qui débarque en Irak pendant la guerre du Golfe pour… ne rien faire. Car il ne se passe rien au camp là-bas, la guerre se déroulant plutôt avec des bombardements. Nos marines sont principalement chargés de protéger les puits de pétrole. Mais surtout, ils pètent les plombs tellement l’ennui est profond dans le désert.

On s’occupe comme on peut avec des simulations, du football, de la masturbation, des combats de scorpions, de la lecture, et quelques de prises de tête qui peuvent tourner mal. Au final, on ne sort pas indemne de cette aventure.

Le film vaut également le détour pour sa belle petite brochette de seconds rôles :

– Jamie Foxx (Collateral, Ray) en instructeur sarcastique
– Peter Sarsgaard, vu dans Garden State, joue le coéquipier de Swofford
– Dennis Haysbert, le Président David Palmer dans 24, interprète un major autoritaire
– et même James Morrison, Bill Buchanan toujours dans 24, est le père du héros dans le film

Jarhead ne fait pas autant réfléchir que les autres films du genre sortis récemment (Lord of War, Munich, Syriana), mais on ne peut pas lui reprocher grand-chose non plus.

Et puis l’autre morale du film, c’est que les femmes de soldats sont infidèles quand ces messieurs partent au combat à l’autre bout du monde. Sympa…

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