4Si je vous dis « un célèbre agent secret dont les initiales sont J.B. » vous pensez bien sûr à Jason Bourne (il y avait un piège avec James Bond, attention). La Vengeance dans la Peau aurait pu s’appeller Jason Bourne : Origins ou plutôt The Bourne Origins conformément aux titres anglo-saxons, puisque nous retrouvons Matt Damon toujours aussi efficace et en colère contre ses « créateurs ». A nouveau il est traqué, à nouveau il est surveillé, mais la donne à changé, et l’on voit Jason Bourne en maître du jeu cette fois-ci, quasiment invulnérable et qui s’attaque sans complexe à la CIA et ses anciens patrons.
Oui, la recette est connue (surtout le thème de la vengeance qui est très souvent un succès facile), mais elle n’a jamais été aussi bien exploitée que pour ce troisième volet (passée la découverte du début de la saga). Et dans le monde un peu fantaisiste des espions de cinéma, on se fait encore surprendre agréablement par quelques trouvailles (aaah la lampe-torche accrochée au ventilateur…), et par un vrai côté réaliste de l’ensemble. Pour ne rien gâcher, une bonne fin avec sa dose de révélations vient parfaire le produit.
Beaucoup de battage promotionnel, c’est vrai qu’il y avait de quoi avoir des doutes, et pourtant La Vengeance dans la Peau est un très bon film, complet, sous la direction sans faille de Paul Greengrass dont nous reparlerons prochainement à l’occasion de la diffusion de Vol 93 sur Canal+.
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