La Loi et L’Ordre

Bon, La Loi et L’Ordre, c’est une preuve. Preuve que l’on peut réunir deux monstres sacrés du cinéma (Robert De Niro et Al Pacino) sans réussir à faire un grand film. Car si le réalisateur ne suit pas derrière, c’est peine perdue.

Donc, nous ne sommes pas dans Heat, et le réalisateur qui n’est pas Michael Mann, c’est Jon Avnet. Il nous sort donc La Loi et L’Ordre (subtile traduction de Righteous Kill, encore une…) un film d’une prévisibilité affligeante, une histoire de tueur en série qui se met à sévir dans des affaires sur lesquelles ont travaillé deux vétérans de la police (nos deux héros).

Le film devient vite un prétexte, un moyen de mettre en scène les deux acteurs dans le plus de situations possibles (super potes de trente ans, super confrontations, super enquêteurs, super tireurs…). Mais le cabotinage a ses limites.

Heureusement le reste de la distribution est au niveau : Carla Gugino, John Leguizamo et Donnie Wahlberg (précisons que Jon Avnet a produit la série Boomtown dans laquelle jouait ce dernier). Mais cela ne suffira pas à masquer la déception.

3 / 5
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