Miami Vice – Deux flics à Miami

A défaut d’être un grand film, Miami Vice est une oeuvre intéressante dans la filmographie du maître Michael Mann. Retrouvant Jamie Foxx après Collateral, il l’emmène de Los Angeles (sa ville de prédilection) à… Miami, bravo. Et franchement, c’est tout un défi : adapter une série TV pas forcément culte, reprendre son univers très clippé (et Miami Vice l’est : extrêmement clippé) mettre Colin Farrell en Sonny Crockett sans faire rire tout le monde… cela fait beaucoup d’embûches à surmonter. Et au final, ça tient la route. L’histoire de ces deux flics qui infiltrent la mafia après que le FBI ait échoué, c’est limite crédible, c’est tendu, mais ça passe. Parce que le film ne lésine pas sur les sacrifices, mais reste tout de même assez peu surprenant, il maintient l’intérêt du spectateur sans le transcender au-delà de quelques surprises (allez, des petits rebondissements sympathiques qui n’impactent pas la trame générale mais permettent de garder le rythme).

On aurait sûrement eu droit à un naufrage si quelqu’un d’autre que Michael Mann avait pris les rennes du projet. Il s’en sort bien, et nous aussi.

3.5 / 5