Examen raté pour Never Let Me Go, film d’anticipation « rétro » qui ne prend pas la peine de se rendre crédible.
Il a au moins l’avantage de pouvoir être résumé en une phrase : des élèves d’un pensionnat perdu au fond de l’Angleterre découvrent qu’ils sont en réalité des clones destinés uniquement à être des donneurs d’organes pour les « originaux », afin que ces derniers vivent plus longtemps.
Et nous voici donc embarqués dans une histoire d’amour entre clones, ennuyeuse, car Never Let Me Go n’a que faire de donner des explications. Comment les enfants arrivent au pensionnat ? Pourquoi l’hypothèse de s’échapper ne leur traverse même pas l’esprit une seule seconde ? Le film nous laisse avec une multitude d’interrogations et aucune piste. Dommage, notamment pour le jeune acteur Andrew Garfield (vu dans The Social Network) qui participe au casting. Cela ne devrait néanmoins pas trop nuire à sa carrière.
Lent, improbable, d’une fatalité navrante, Never Let Me Go rate la narration de son idée.
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