Peter Parker. Un nom fictif passé à la postérité, presque autant que le super-héros qui lui correspond.
Pourtant on aurait pu craindre que l’adaptation cinématographique de Spider-Man par Sam Raimi — spécialiste du genre horrifique — ne soit quelque peu hors-sujet, mais il n’en est rien. Au contraire, Raimi transpose parfaitement le comic-book sur grand écran et nous fait vivre un passionnant moment, la genèse de l’un des héros les plus célèbres dans le coeur des petits et des grands.
Peter Parker, étudiant orphelin élevé par sa tante May et son oncle Ben, secrètement amoureux de Mary Jane Watson, est un jour mordu par une araignée particulière, génétiquement modifiée. Peter va se retrouver doté de pouvoirs surnaturels : agilité et force accrues, sixième sens du danger, et production d’un fil élastique très résistant, comme les toiles d’araignée. C’est la disparition de son oncle qui va réellement donner naissance à Spider-Man, justicier masqué.
Tobey Maquire campe un très crédible Peter Parker / Spider-Man et domine le casting, même devant James Franco en Harry Osborne (qui se rattrapera largement plus tard) et Kirsten Dunst en Mary Jane assez en retrait. Ce ne sera évidemment pas le cas de Willem Dafoe qui incarne le Bouffon Vert, méchant de ce premier volet.
Une vraie réussite pour un film symbolisant du grand divertissement au cinéma. Et n’oubliez pas : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. »
4.5 / 5Il y a 13 autres articles à lire.