Pas facile pour Jonathan Mostow, futur réalisateur du plutôt bon Clones, de débarquer sur l’une des licences les plus juteuses du cinéma.
Le Soulèvement des Machines, c’est donc finalement le jour du jugement dernier après Terminator 2- Le Jugement Dernier. Pas facile. Dès lors qu’une mythologie s’attaque au voyage dans le temps, elle court des risques de crédibilité. Et si l’on doit résumer Terminator 3, disons qu’il tente de justifier le futur apocalyptique de 2029 entr’aperçu dans les deux précédents films. Comme si tout ce qui avait été accompli auparavant n’avait servi à rien, puisque Skynet va prendre vie et déclencher ce fameux jugement dernier.
On retrouve Arnold Schwarzenegger en « gentil » Terminator, tandis que le méchant est une méchante, un T-X, qui tente d’être la synthèse des T-800 (ou T-101) et T-1000. Evidemment ce n’est pas facile à digérer quand on la voit en bleu, ou gonflant sa poitrine. Elle précède un peu un autre personnage féminin « méchant robot d’apparence humaine » que l’on découvrira dans Transformers 2 et qui lui aussi s’attirera les critiques des fans.
Dans la peau de John Connor, Nick Stahl est moins crédible qu’Edward Furlong (le jeune dans T2) ou même Thomas Dekker qui reprendra ce rôle dans la série The Sarah Connor Chronicles. Série qui d’ailleurs fait abstraction de Terminator 3 pour reprendre la traque de Cyberdyne et empêcher la création de Skynet. Malheureusement en ce qui concerne le cinéma, le manque de scenario sera également le gros défaut de la suite, Terminator 4.
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