Le film The Constant Gardener va à l’essentiel du best-seller de John Le Carré (700 pages tout de même). On passe très vite sur la première centaine de pages qui met l’accent sur le collègue du héros, avant de s’engouffrer dans la vraie trame : Justin Quayle, employé de l’ambassade britannique au Kenya, va se mettre à poursuivre l’action de sa femme (sauvagement assassinée) qui traquait les dérives de l’industrie pharmaceutique et ses horribles expérimentations en Afrique qu’elle considère comme un énorme laboratoire gratuit avant de lancer ses médicaments sur le marché occidental.
Un film qui se place dans la lignée d’autres comme Révélations (sur l’industrie du tabac) ou Lord Of War (sur la vente d’armes, notamment en Afrique). Comme dans le livre, il offre une grande partie aux flash-backs pour découvrir le combat de Tessa Quayle avant de lancer Justin dans l’aventure. L’adaptation cinématographique, bien que difficile, est réussie, mais comme souvent n’égale pas le niveau du roman, plus ennuyeux mais bien plus détaillé donc plus facilement compréhensible.
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