Toutes les jolies histoires sont bonnes à raconter. Dans un contexte détonnant, l’immigration de réfugiés soudanais aux Etats-Unis dans les années 90, THE GOOD LIE offre sa grande dose d’humanité sans réellement chercher à creuser le sujet. A travers l’itinéraire de ses héros, le film tenait un sujet important, mais se contente de l’effleurer pour se concentrer sur quelques figures.
Drame moderne, les guerres tendent à voir les peuples s’expatrier. On sait moins que les Etats-Unis ont joués leur rôle de terre d’asile à certains moments, notamment avant le 11 septembre 2001. THE GOOD LIE nous raconte donc comment 4 soudanais, amis d’enfance, arrivent sur le continent américain pour y refaire leur vie. De l’apprentissage d’une nouvelle vie à leur vision de l’avenir, le film du canadien Philippe Falardeau place quelques anecdotes sur leurs parcours (c’est quoi MacDonald’s ?), n’arrivant pas à trouver dans son sujet de grandes causes.
L’histoire contée aurait pu être plus intense, et sans doute dramatique, mais le film souhaite finir sur une belle note, et de grands sentiments. On passe donc rapidement sur le sujet de société, et si le montage n’aide pas (l’alternance entre flashbacks et présent étant un peu chaotique) on perd rapidement l’intérêt premier du film qui ne suit qu’une partie de l’histoire totale de ces peuples et leurs luttes.
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