White Bird

On a connu Gregg Araki plus virulent. Mais le réalisateur américain peut traiter de son sujet favori, le malaise adolescent, sans verser dans l’excès. WHITE BIRD (IN A BLIZZARD pour le titre complet) comporte ainsi tous les détails du cinéma d’Araki, tout en s’efforçant de jouer la sobriété. Sans heurts, sans secousses, mais avec un malaise général Araki s’impose et offre à Shailene Woodley une jolie partition.

Une maison de banlieue, une famille à peine classique et une mère qui disparaît. Sa fille, adolescente, semble ne pas en faire un scandale. Araki joue sur le décalage de la situation, qui devrait déclencher des évènement qui, au final, n’arrivent pas. Avec des jeux de flashbacks, des rêves éveillés et une évolution du récit WHITE BIRD est un film qui sait progresser et ne pas nous ennuyer.

Confirmant la maîtrise d’Araki autour d’un sujet, aussi sensible soit-il, WHITE BIRD est une nouvelle étape quasiment à l’opposé esthétique de KABOOM. Un joli récit, froid et hermétique à travers passe la venimeuse Eva Green.

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