Transcendance

Certains débuts sont plus difficiles. Wally Pfister a beau faire ses débuts au poste de réalisateur, cela fait quelques temps qu’il est derrière la caméra au poste de chef de la photographie, notamment pour son « parrain » Christopher Nolan. Un adepte de film musclé, ce qui se ressent ici : casting étoffé, ambitions affichées, nous voilà devant un film d’anticipation aussi excitant qu’ennuyant.

Il y a un défaut de fond dans TRANSCENDANCE. Sans doute un excès de confiance pour un premier essai, mais qui n’enlève rien à l’intérêt du film. Lorsqu’un brillant scientifique meurt assassiné, sa compagne réussit à injecter sa personnalité sur un réseau informatique, puis sur Internet. Les débuts de l’intelligence artificielle à conscience humaine, et toutes les questions autour, voilà largement de quoi alimenter une science fiction pas si loin de nous. Seulement voilà, Pfister rend une copie propre et nette, sans y donner l’émotion nécessaire.

On suit donc le combat entre l’IA (Johnny Depp) et ses camarades (un casting digne d’un film de Christopher Nolan, justement) pour savoir de quoi l’avenir de l’humanité sera fait. Sur une vraie volonté de tout raconter en mode flash back, l’issue est connue dès le départ, faisant perdre une partie du suspense à l’ensemble. On restera donc sur un premier film formellement réussi qui n’arrive pas à créer l’empathie nécessaire.

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