Note : cet article a été rédigé depuis un très vieux PC Sony Vaio passé de Windows 7 à Windows 10 selon la procédure normale (pas de mise à jour forcée).
On a craché sur Windows 98. On a vomi sur Windows Vista. On a snobé Windows 8. Finalement on avait migré sous Mac. Mais quand cela se passe bien, il faut aussi le dire. C’est pourquoi, dans la droite ligne de ce que vous pourrez déjà trouver et lire sur le net concernant Windows 10, oui, on confirme : il est très bien.
C’est même la bouffée d’oxygène que l’on n’attendait plus de la part de Microsoft. Inutile de faire les faux-nostalgiques d’Internet Explorer, tout ce qu’apporte Windows 10 replace le système dans une contemporanéité bienvenue. Intuitif, amical (friendly) et même aidant par certains côtés, il y a un vrai travail de reconquête qui a été amorcé. Les menus sont directs, la navigation fluide, le système peu gourmand en ressources. C’est vrai qu’il y a de sérieux emprunts à ce que l’on trouvait déjà chez Mac OS ou Android (« tiens, un store incontournable ») mais Microsoft n’avait plus le choix. Le public est entré dans l’ère des applications, où chacun a désormais ses petites préférences. Chrome et Firefox sont devenus des chouchous, voilà pourquoi Windows 10, même s’il tente timidement de placer Edge (le remplaçant d’Internet Explorer) en navigateur par défaut lors de la migration, ne se fait pas d’illusion.
Un peu plus d’espoir du côté de l’application Mail, car la situation n’est pas encore bien figée pour tout le monde (Outlook ? Thunderbird ? Mailbox ? Gmail ?) et l’interface est tentante. Pour la lecture des médias en revanche, Microsoft a lâché l’affaire : pas d’application native avant plusieurs mois, ce qui laisse le champ libre à ce que tout le monde fait déjà (utiliser VLC ou autre application tierce).
Au final : l’ambition est bel et bien là. Mais cette fois Windows ne débarque pas du tout en conquérant avec ses gros sabots ; il se la joue subtil et va tenter de reprendre la main par petites doses. Si cette stratégie peut se révéler payante sur le long terme, elle est aussi risquée et la moindre erreur (exemple : une nouvelle application Windows native qui plante) pourra être fatale à l’ensemble du système.
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