Okami Den

J’avais le choix, acheter le nouveau pokemon ou okamiden. Fan de pokemon depuis la première heure, je me disais que j’allais le prendre, puis finalement je me suis ravisé : « non, ça va encore être 8 badges, la ligue et après ? », et face à cette argumentation je l’admet évasive, j’ai finalement pris okamiden (ouais bon ok, c’était plus un coup de tête). Evidemment, j’avais eu okami, sur wii. Jeu plaisant, mais je n’avais pas eu la ferveur qui a apparemment touché beaucoup de ceux qui ont pu jouer à ce jeu (d’autant plus que le pinceau sur wii, c’est pas top en fait).

Me voici donc avec le boitier du jeu entre les mains. Au delà du mini-orgasme quasi-systématique provoqué par l’odeur du blister puis l’odeur du mode d’emploi tout neuf, je suis méfiant : ai-je bien fait de prendre ce jeu ? N’ai-je pas perdu 40 euros inutilement ? Je lance le jeu. Directement je me retrouve replongé dans l’univers d’Okami, même lieux, même personnages, même ambiance. Je commence le jeu, l’intrigue est douce, assez légère. On retrouve les mêmes problématiques, assez basiques mais qui sont plutot bien sublimés par la magie de l’univers japonisé et floral d’okami : la nature à sauver, le mal à évacuer, tout faire pour réconcilier les humains avec les forces mystiques de la nature…Puis je découvre ce qui fait L’originalité (la vraie) de cet épisode par rapport à son prédécesseur : désormais, notre toutou/loup est accompagné par un humain, ce qui enrichit considérablement le gameplay et aussi les relations qui se créent entre les personnages. l’autre chose qui apparait au fur et à mesure que j’avance c’est que la nintendo DS est LA console adaptée à ce jeu et au « pinceau » utilisé pour provoquer sorts et autres techniques.

Puis je continue le jeu, et l’intrigue commence à s’étoffer. Je me perds à tout chercher, à remplir les quêtes annexes, à découvrir tous les petits secrets ça et là de ce jeu. Certes, je trouve l’intrigue encore un peu faible et me demande finalement où tout ça mène…puis elle s’étoffe encore et se précise. Je commence à me prendre au jeu (AHAH LOL.) et mes parties deviennent plus longues, je cherche maintenant à finir le jeu rapidement, je veux que ce bel univers me livre ses secrets et mystères. Je vois que j’ai dépassé les 15 heures de jeu, puis j’en viens à me dire : « finalement j’ai bien fait de l’acheter ». Et je continue comme ça, jusqu’à la fin, en m’émouvant des personnages, actions, situations, parfois drôles, parfois tristes. Puis je me dis que beaucoup avaient adulé okami, moi ça sera okamiden. Très beau, touchant, et varié. Quel autre jeu pourrait donner l’impression en moins d’une trentaine d’heure d’avoir traversé les terres, les mers et les époques ? Quel autre jeu donne l’impression d’avoir pu avoir affaire à toute la population d’un monde gigantesque en si peu de temps ? Peut-être un RPG oui, mais okamiden est plus un A-RPG, alors peut-être un zelda ou autre ? En tout cas, okamiden a sa place dans l’univers des jeux qui me donnent cette impression.

Et pour dire à quel point j’ai été pris dans ce jeu, je l’avoue : j’ai versé une petite larme à la fin, qui est plutôt triste. Chose extrêmement rare pour un jeu. (ça c’est mon côté très féminin de mec).

(Enfin dernier point d’importance, qui touche plus à mon côté féminin de mec : shibiterasu (le petit toutou est l’un des personnages de jeu les plus attachants j’ai pu voir).

4.5 / 5