Kick-Ass – Tome 1

L’évènement superhéroïque de l’année n’est pas Iron Man, non non… Mais bel et bien Kick Ass, bombe ambulante de l’écossais Mark Miller, adaptée par Matthew Vaughn. Le film doit sortir au printemps.

Et avant tout film, vous avez le comics. Millar a persuadé Marvel de lui laisser sortir son histoire en 8 numéros, dessinés par le vénérable vétéran John Romita Jr. Autant dire que la surprise était quelque peu amoindrie par la somme de talents réunis. On s’attend toujours à voir Millar ruer dans les brancards. Ceci dit, Kick Ass est une vraie réussite, tant visuelle que scénaristique. Le style, on le connaît. Romita Jr. ne change pas beaucoup au fil des histoire, dessinant efficace et rapide, sans décevoir. Évidemment ici, il va faire plus sanglant. Kick Ass est une vraie purge menée par deux gamins, prenant ou donnant les coups.

Kick Ass donc, ou l’histoire éternelle du jeune adolescent new-yorkais qui veut devenir super-héros. Un super-héros réel et concret, basé dans notre monde, fabriquant son costume à la main, et affrontant les méchants du quartier armé de ses deux bouts de bâtons. Bref, « Botteur de cul » autoproclamé, il va aller de déconvenue en réussite au fil de ses sorties nocturnes, se faisant soit battre à mort, soit cassant à tout va. Dur dur, la réalité du superhéros face aux gangs de NYC. Dans tout ça, il va surtout rencontrer plusieurs personnages, notamment Big Daddy et Hit Girl, également costumés, qui eux font dans le professionnel. Une mini équipe de justiciers plus efficaces, armés et entraînés, qui vont l’aider à évoluer dans sa branche.

Rien de bien original, si ce n’est donc le côté extrêmement réaliste de la chose, le sang explose à chaque page. Et oui, ici les blessures sont réelles. Kick Ass enchaîne donc les rounds, dans une histoire qui a l’intelligence d’avancer d’elle-même et augmenter la pression sur notre groupe de superhéros d’opérette. La deuxième moitié de ce premier volume vous promet aussi toutes les audaces, donnant à Kick Ass, donc un ado comme les autres, de sérieuses corrections, ou punitions. Et oui, Millar le scénariste se permet beaucoup de choses, et si ça n’est pas toujours justifié, au moins ça éclate le lecteur.

La version cinéma à venir laisse pour l’instant penser à une adaptation fidèle, ce qui (dans le droite ligne de Sin City) pourrait être du bon spectacle. Dommage que l’excellent Wanted, du même Millar, est été ratiboisé sur grand écran, le comics vaut le détour.

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