L’écrivain de science-fiction Philip K. Dick nous a quitté en mars 1982, juste avant la sortie de BLADE RUNNER. Il a laissé derrière lui une oeuvre colossale, ayant inspiré de nombreux auteurs et adaptée très souvent au cinéma ou à la télévision (TOTAL RECALL, PLANETE HURLANTE, MINORITY REPORT notamment). Le dernier exemple en date est la série LE MAITRE DU HAUT CHATEAU pour Amazon, produite par Ridley Scott.
Plus de 30 ans après sa disparition, Arte lui rend donc hommage à travers 3 oeuvres, diffusées sur 3 supports différents. Philip K. Dick, précurseur de nombreuses technologies futuristes, s’en réjouirait certainement.
Les mondes de Philip K. Dick (le documentaire)
Diffusion le 2 mars à 22h35 sur Arte. Formule classique pour ce documentaire de 56 minutes proposant un portrait de l’auteur. De ses débuts à sa mort, on dresse ainsi un profil psychologique de PKD, écrivain prolifique mais aussi paranoïaque qu’agoraphobe. De sa vie cloîtrée, avec femme et enfants, il s’évade par l’esprit, créant des univers et des personnages qui font rêver les masses. Le documentaire livre les témoignages de ses proches, de biographes, détaillant ses névroses, addictions et sa paranoïa qui ont du participer (chacune à leur niveau) à la création de ses oeuvres.
Californium (le jeu vidéo)
Disponible dès le 16 février sur Arte Creative (gratuit) et Steam (payant). Vous voilà au coeur d’un univers inspiré par K. Dick, écrivain et héros à la première personne, parcourant 4 mondes parallèles instables pour trouver la sortie (et sauver votre personnage d’une paranoïa grandissante). Avec un design rétro futuriste, le jeu promet d’être une plongée en avant dans l’esprit de l’auteur.
I, Philip (le court métrage en réalité virtuelle)
Disponible dès le 22 février 2016 sur Arte Creative et sur l’application ARTE 360°. Autre création clairement orientée 2016, et totalement dans l’esprit de Philip K. Dick, nous voilà plongés dans une fiction interactive dont vous êtes le héros. Le pitch ? En 2005 un ancien de Disney créé un robot à l’image de l’auteur, mais la tête de l’androïde est subtilisée. Drame mais point de départ intéressant : vous incarnez ce robot, avec les souvenirs de l’homme. Images réelles ou inventées, vous naviguez à travers une histoire entre réalité et virtualité, pour y distinguer le vrai du faux durant 14 minutes.
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