Chaud. Partout. Tout le temps. La canicule avait pris ses quartiers spécifiquement dans le centre-est de la France, et sans parano aucune, spécifiquement à Belfort, spécifiquement sur le site du Malsaucy, spécifiquement sur notre nuque sensible. Heureusement, cette année la chance était avec nous. Et l’on commençait par bénéficier d’une casquette customisée par le collectif 9eme Concept installé au bar Desperados, sur la plage, à côté de la scène du même nom. Coïncidence ? Sûrement pas, nous y reviendrons.
Et comme le dit le proverbe : « Quand ta nuque va, tout va. » C’est donc dans des conditions optimales que l’on partait à la découverte de cette cuvée 2015, de ces scènes et de ses stands.
Manger, boire, et marcher pour éliminer.
Avec 38 degrés au thermomètre et 4 scènes bien espacées entre elles, vous ne culpabilisez absolument pas de remplir votre corps de toutes les substances que vous trouvez sur votre chemin. Cela commence par un bagel-raclette RichesMonts (non mais qui mange un bagel-raclette en plein été franchement ? qu’il se dénonce), se poursuit par une glace Ben & Jerry’s, se termine par un morceau de pastèque pour se donner bonne conscience. Vous arrosez tout cela d’une Despé lime fraîche et vous êtes plutôt bien. « Posay », comme disent les… ah non, personne.
Place au son
Une fois encore, la programmation des Eurockéennes ne pouvait laisser indifférent. Notre petite sélection de la journée du samedi vous le confirmera : The Shoes, Oscar and the Wolf, Ibeyi, The Chemical Brothers.
The Chemical Brothers @eurockeennes. Toujours aussi puissant. #eurocks2015 pic.twitter.com/Uu0GfGdTEt
— ōnlike (@onlike) July 4, 2015
Il y en avait pour tous les goûts, à une distance de marche raisonnable. Au passage, les utilisateurs de Spotify pouvaient aussi se rendre sur le stand réservé pour se faire créer des playlists collectives personnalisées ; une bonne idée pour concrétiser des amitiés nées sur le festival par exemple…
Secret Place : silence, on danse.
Cachée quelque part sur le festival, se trouvait la « Secret Place« . Pour les non-bilingues qui nous lisent, il s’agit d’un endroit secret, non indiqué sur la carte, qu’il fallait trouver pour découvrir une attraction spéciale. Pas la peine d’aller chercher bien loin : elle se trouvait derrière le Bar Desperados, sur la plage, accessible par un mot de passe balancé tout au long de la journée. A l’intérieur, un carré de sable silencieux où chaque participant se voyait remettre un casque pour écouter et danser au son d’un DJ set ultra complet créé par des prescripteurs de premier choix (The Shoes, DJ Pone…). Au final, tout le monde dansait en rythme et en silence. Un moment à part.
OK vous n’avez pas l’air de saisir que ça danse alors je vous fais un GIF d’épileptique pour bien me faire comprendre.
Transition idéale pour le prochain paragraphe…
T’as le look en sueur, coco.
Chaleur et style ne sont pas incompatibles. On en a encore eu de beaux exemples durant ces Eurocks, largement de quoi inspirer une série « looks de canicule ». On a vu des filles se renverser de l’eau sur la poitrine, on a vu des garçons se renverser de la bière sur leur nuque sensible, on a vu des personnes âgées se renverser du champagne Lanson sur leur permanente depuis la terrasse des mécènes… tout cela était grandiose.
Côté coulisses…
Moment de grâce lorsqu’il s’est agi de monter sur la grande scène en backstage au passage des Australiens de Parkway Drive ; leur metal a surchauffé un public pourtant cuit, mais surexcité.
C’est également côté backstage que l’on avait pu assister au concert des Chemical Brothers. Sans oublier la rapide mais agréable petit incursion dans le village des artistes pour vérifier que tout allait bien. Bien bien.
Il est arrivé. Il vous attend. Prêt à sortir de sa boîte ce soir. #eurock2015 pic.twitter.com/clOn15eFSc
— ōnlike (@onlike) July 5, 2015
De nouveau, merci à Greenroom et Desperados pour ces grands moments vécus aux Eurockéennes.
Bonus : un transport dans la région ? Demandez Rachid.
Bon sang mais oui. Comment ne pas mentionner Rachid, désormais notre ami pour la vie, qui non seulement nous a assuré des trajets sans faille (à 3h du matin comme à 14h, frais comme un gardon), mais qui en plus se transforme en un guide touristique premium encore plus vite qu’une fusion de Sangoten et Trunks. Ne réfléchissez même pas pour vos prochaines Eurockéennes : demandez Rachid. De toute façon il est connu comme le lion. Rendez-vous les 1, 2 et 3 juillet 2016 pour la prochaine édition ?
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