LA Priest – Inji

Il y a des premiers albums dont on sait pertinemment qu’ils n’en sont pas. C’est l’évidence même avec Sam Dusk aka LA Priest, nouveau nom pour nouveau projet de celui que l’on a connu avec le groupe Late of the Pier.

Inji est un album passionnant. On pourrait passer des heures à décortiquer ce qui fait sa richesse, ce souci du détail, cette absence de limite dans l’exploration, cette facilité à produire une sorte de pop alternative admirable. LA Priest exprime pleinement son art de la mélodie, que l’on tombe sur Lady’s In Trouble With The Law, Fabby, ou le surprenant et génialement entraînant Oino, qui introduit le massif Party Zute / Learning To Love idéal sur les dancefloors estivaux.

On passera rapidement sur l’électro de Lorry Park qui passe un peu plus difficilement, pour apprécier la guitare planante sur A Good Sign, qui aurait pu servir de morceau de clôture en lieu et place du court Mountain. Mais peu importe au final, Inji est incontestablement une des révélations de la musique alternative cette année, à découvrir.

4 / 5
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