Plini est un guitariste et compositeur australien (très éclectique) de 25 ans qui vogue entre métal progressif, jazz-fusion et rock instrumental.
Je vais tenter ici de vous donner mon impression d’écoute de son premier album, Handmade Cities sorti en 2016.
Le grand Steve Vai, guitar-héro parmis les guitar-héros, dit de lui que c’est « l’avenir de la guitare ».
Il faut tout de même mettre ceci en perspective en ajoutant que Steve Vai a déjà réussi à répondre à un journaliste qui lui demandait quel était son guitariste préféré que c’était lui-même… Ego quand tu nous tiens ! Ceci rend encore plus incroyable ce qu’il a pu dire sur Plini.
La première chose qui vient à l’esprit à l’écoute de cet album est que jamais personne ne pourrait penser qu’il s’agit d’un jeune de 25 ans qui a composé ce sublime ensemble.
Nous allons tout de suite se mettre d’accord et allons aller droit au but : cet album est vraiment une pièce magistrale, parfaitement enregistrée de plus, du niveau des grands Dream Theater ou autres Haken. Wouaouh !
Quelle présence ! C’est métal, c’est jazz, c’est planant, c’est envoutant… C’est Plini.
L’album s’écoute en 34 minute, pour un total de 7 pistes, toutes plus étonantes les unes que les autres. On en redemande.
On rconnait les influences de Dream Theater (surtout pendant la période Derek Sherinian), mais aussi Haken, Joe Satriani, Steve Vai ou encore Porcupine Tree.
Information importante : tout est composé et joué par lui-même, sauf la batterie qui est enregistrée par Troy Wright. Un virtuose ce petit je vous dis.
Vous pouvez même écouter tout l’album directement sur Youtube. C’est pas terrible ça ?
Cet album devient donc pour moi une pièce majeure du métal progressif et du rock instrumental.
Le jeune Plini aurait-il inventé le jazz-métal-fusion progressif ? Ça m’en a tout l’air.