On retrouve The Kooks comme on les avait laissé. Aucune surprise avec Konk, donc aucune déception à avoir pour tous les amateurs de leur précédent album, Inside In / Inside Out. Du moins… pour les trois premières pistes. Le groupe de Luke Pritchard sait manier les mélodies et les rythmes de manière efficace, comme en témoignait le single Always Where I Need To Be.
Seulement, une fois que Mr. Maker est passé, quelque chose se produit. Comme une adaptation des oreilles, un sentiment de déjà-entendu, voire de reprise. Si Do You Wanna survit encore grâce à son refrain, on tombe dans le banal avec Gap, Love It All, et presque tout le reste (sauf la ballade One Last Time, seule véritable « innovation » du disque)… bref du Kooks sans saveur.
Car c’était bien le risque : manquer de ressources en voulant refaire la même chose. Pourtant promis au succès public, Konk n’est pas à la hauteur de son prédécesseur et The Kooks risquent quand même de perdre quelques fans au passage, par lassitude.
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