Jack Bauer ne l’aurait peut être pas fait en temps réel : diffuser une série en quasi direct dans le monde. C’est peut être l’arme absolue de Netflix, qui tisse son réseau mondial petit à petit (on parle prochainement d’une implantation au Japon). Avec de plus en plus de contenus inédits, les voilà prêts à opérer des diffusions instantanées dans le monde entier, à commencer par Better Call Saul, le spin-off de Breaking Bad.
On exagère à peine : diffusé le dimanche soir aux USA sur AMC, Better Call Saul est disponible dès le lundi matin sur Netflix (le premier épisode dès aujourd’hui à 8h du matin, en français et anglais sous titré). Une nouvelle avancée contre le piratage, qui va plus loin que les séries Canal+ ou OCS souvent mises à disposition à J+1 par rapport aux Etats-Unis. Et c’était déjà bien, mais on se rapproche d’une situation idéale (bien que matinale) où le public pourra donc découvrir en même temps, sur tous les territoires, une série ou un film.
En tout cas c’est un bon argument pour s’intéresser au service américain, encore en mal de vrais contenus attractifs. Rassurons-nous : en 2015, ce sera l’arrivée de séries Marvel (Daredevil…), de la science fiction (Sense 8 des Wachowski…) et bien d’autres choses (une série française, Marseille). En attendant, on vous laisse découvrir Jimmy, aka Saul Goodman, dans des aventures qui se déroulent avant celles de Walter White.
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