L’invasion Marvel ne faisant que commencer (même après une dizaine de films et déjà 2 séries), c’est bien en nouant une relation sur la durée avec le fournisseur de contenus Netflix que la Maison des Idées semble trouver un nouveau souffle. Si AGENT OF SHIELD reste dans la continuité des films, ce DAREDEVIL vient proposer autre chose. Et ça fait du bien.
Si les premiers pas de Marvel dans le petit monde des séries n’ont pas réellement convaincus, c’est en effet un tout autre monde qui apparaît à nous avec cette saison du « Man Without Fear ». Nouvelle adaptation après un film à moitié convaincant en 2003 (avec Ben Affleck, notamment), le justicier de Hell’s Kitchen adopte ici un ton plus sérieux, plus posé que le reste de l’univers Marvel connu. Un nouveau souffle à l’heure où AVENGERS 2 vient réveiller le box office, on se demande bien si tout cela coexiste dans le même univers (mais quelques indices nous confirment que oui).
Car oui, cette première saison proposant un nouveau personnage produit par Marvel, avant 4 autres séries prévues avec Netflix, se permet de nouvelles choses. C’est violent, sombre et l’écriture ne se dédie pas seulement à Daredevil. A partir de l’apparition du Caïd, Wilson Fisk (un bon Vincent D’Onofrio), c’est presque leurs deux destins qu’il faut suivre en parallèle. Fisk comme Murdock ont des passés, des failles à explorer. Plus que simplement l’avocat aveugle, DAREDEVIL expose donc une nouvelle partie de l’univers Marvel, post-AVENGERS.
Si la qualité de l’ensemble semble plus appréciable que les films désormais à répétition (que l’on appréciera autrement), voilà enfin la preuve que Marvel peut se permettre un peu d’audace. Si son alliance avec Netflix offre des pépites comme cela, on pourrait s’intéresser avec un peu plus d’intérêt au petit qu’au grand écran côté adaptations de la Maison des Idées.
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