Jolie surprise de l’an passé sur OCS, LAZY COMPANY revient en deuxième année pour confirmer. Plus grande, plus folle, plus forte, cette seconde saison des aventures des plus mauvais GIs de l’armée américaine (à la française) continue de tourner en dérision les codes du genre pour mieux alimenter sa propre histoire. Largement de quoi espérer voir une troisième année.
La LAZY COMPANY, c’est une équipe de bras cassés. Une troupe d’élite pas forcément très futée qui avait plutôt bien démarré en 2013 avec un terrain de jeu inédit, coincé entre BAND OF BROTHERS et un esprit de débrouillardise avancé pour pallier au manque de moyens. Et bien leur retour se veut, sans concession aucune, encore plus fou. La réalité s’éloigne un peu pour laisser place à l’univers de la LAZY, coincé dans un bout de forêt normande (a priori), où traînent le général de Gaulle, Hitler ou Mussolini. Oui, peu importe tant que cela sert l’utilité des scénarii. Boosté aux guests (Jonathan Coen…), la série s’installe dans la durée et s’amuse visiblement à jouer avec les éléments installés depuis la première saison, non sans humour (et un poil de fantastique).
En dix nouveaux épisodes, un peu musclés sans doute côté budget, la LAZY COMPANY en fait voir de toutes les couleurs à ses quatre membres et leurs alliés ou ennemis. Se permettant même quelques épisodes spéciaux (au moins le 3e), et quelques digressions, voilà une seconde saison très étoffée, particulièrement dense et qui parvient à jouer avec sa propre mythologie tout en faisant un maximum de clins d’œils à des références bien connues des cinéphiles. Comme quoi, même avec des moyens (toujours) limités, mais beaucoup d’idées, on peut s’amuser longtemps. Vu les développements de la fin de saison, on espère les revoir en 3e année.
4 / 5